(Re) DÉCOUVRIR MEXIMIEUX

Une ville aux portes de Lyon où il fait bon vivre

 

 

Découvrez Meximieux autrement !
Notre ville est riche de son histoire et de son patrimoine.
Mais elle s’inscrit aussi dans la modernité.
C’est une ville dynamique, commerçante et associative, où la qualité de vie est exceptionnelle grâce aux grands espaces verts qui bordent le centre ville.
Venez nous rendre visite !

 

 

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Meximieux aujourd’hui :  une ville accueillante et agréable à vivre, aux portes de Lyon

Meximieux se situe à 35 kms de Lyon, en direction de Genève. Elle est desservie par l’autoroute A42, le train et le car.

Cette ville à la tradition commerçante et associative bien établie, s’attache à  conserver une identité et une âme fortes. A Meximieux, chacun trouve sa place.

La qualité de vie y est incroyablement agréable avec d’immenses espaces verts au coeur de la ville – les fameux « poumons verts » de Meximieux- , mais aussi de nombreux équipements éco-responsables : gymnases, maison des arts martiaux, espace Vaugelas, maison des arts et de la culture. Un lycée va même bientôt sortir de terre (ouverture prévue en 2024).

Meximieux est un chef-lieu de canton et compte 8000 habitants.

vue aérienne Meximieux

Quelques belles images de Meximieux

Saurez-vous reconnaître tous ces endroits ?

Meximieux, histoire et patrimoine

Meximieux jouit d’une histoire et d’un patrimoine riches qui viennent conforter l’identité forte de la ville. 

Un Meximiard âgé de plus de 7000 ans

En préalable à l’extension de la zone d’activités des Granges, des fouilles ont été réalisées fin 2016 par l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives).

Un établissement rural a livré des céramiques gauloises (période de La Tène, environ 450 à 25 avant J-C). Le site est ensuite occupé de manière assez dense sous l’empereur romain Auguste (de 27 avant à 14 après J-C) : il témoigne de pratiques agro-pastorales et artisanales. Trois fours de tuiliers gallo-romains assez bien conservés constituent la découverte la plus frappante. L’un est attribué à l’époque d’Auguste, le deuxième est inachevé. Postérieur à l’abandon du premier, le 3eme four pourrait avoir été utilisé jusqu’au début du 3ème siècle après J-C.

Mais les archéologues ont plongé bien plus loin dans le temps : ils ont détecté un monument funéraire de la période 4300 à 4000 avant J-C (néolithique moyen). C’était un enclos de forme allongée (33 m sur 12), fermé par une double palissade. A son extrémité NO ont été dégagés des ossements incinérés plus tard, vers 3500 avant J-C environ. Deux tombes beaucoup plus récentes ont été aménagées dans l’enclos à l’époque du bronze ancien (2000 ans avant J-C).

Ce n’est pas tout. Pour la première fois en Rhône-Alpes, les chercheurs ont mis à jour une sépulture à inhumation (donc sans crémation préalable) remontant à environ 5300 ans avant J-C (néolithique ancien). Un squelette très bien conservé et des morceaux de céramique ont été retrouvés, ainsi que des parures en dentales, mollusques marins vivant dans la vase ou le sable (leur coquille ressemble à une petite corne d’éléphant). Les bijoux voyageaient donc déjà beaucoup à l’époque !

Ces découvertes remarquables manifestent l’étonnante continuité d’occupation du site de Meximieux depuis des millénaires.

    1944 : La bataille de Meximieux

    Les derniers jours du mois d’Août 1944, l’armée allemande se repliait sur le nord par la vallée du Rhône et de la Saône.

    Le capitaine Clin, commandant des FFI du bataillon de Lagnieu, eut la mission d’installer ses troupes à Meximieux.

    Le Mercredi matin 30 Août, une colonne américaine, dirigée par le colonel Murphy, venant de Loyettes-Port-Galland, arrivait à Meximieux dans le but de permettre à l’armée américaine de rejoindre Macôn en coupant la retraite allemande.

    En vue de retarder l’avance américaine pour favoriser l’évacuation des derniers éléments allemands encore dans la vallée du Rhône, un détachement allemand du 111e régiment des Panzergrenadiers arrivait le 31 Août à Montluel, puis vers 14 heures, se dirigeait sur Meximieux.

    Le colonel Murphy qui avait installé son P.C. au petit séminaire de Meximieux, prit toutes les dispositions de défense en plaçant quatre canons antichars dans des points stratégiques comme Pollet.

    Dans l’après-midi, le Colonel Davison arrivait avec son avant-garde. Il devait commander la bataille défensive de Meximieux, disposant de deux chars destroyers et de quelques pièces d’artillerie.

    Le 1er Septembre vers six heures du matin, une explosion réveilla les Meximiards : le Pont de Chazey venait de sauter. Dans le même temps, les Allemands firent pression à La Valbonne afin de pouvoir se diriger sur Meximieux et encercler la ville par l’ouest et le nord.

    Ils n’avaient en face d’eux qu’une centaine de maquisards et d’Américains en position à Pollet. Le combat étant inégal, le capitaine Clin ordonna le retrait de ses troupes : blessés et rescapés rejoignirent Meximieux.

    Les Allemands commencèrent l’encerclement et à 9 heures lancèrent une attaque aux quartiers des Maisons Neuves, de Saint Julien et de la Gare. Trois chars allemands furent détruits dans Meximieux par les chars destroyers américains. La lutte continua : les fantassins allemands prirent alors la partie nord de la ville, puis le château et la cour du séminaire, sans pouvoir occuper le bâtiment où se trouvait le P.C. américain et des résistants. Le lieutenant Giraud fut tué lors d’une reconnaissance. La bataille continua pendant la nuit du 1er au 2 Septembre.

    Ayant gagné le temps nécessaire à l’évacuation de leur armée le long de la Saône, les allemands se retirèrent vers trois heures du matin en emmenant des prisonniers : douze maquisards et quarante et un Américains. Il y eut dix victimes civiles à Meximieux, deux à Pérouges et une à St Maurice de Gourdans ainsi que deux F.F.I. tués. A Meximieux, sept immeubles furent totalement détruits, soixante-sept très endommagés, quarante deux très légèrement touchés. A Saint Maurice de Gourdans, quatre immeubles furent incendiés ou détruits.

    1944 – 2014 : 70ème anniversaire  de la bataille et de la libération de Meximieux.

    La ville de Meximieux a rendu un vibrant hommage aux anciens combattants, résistants et morts qui ont combattu il y a 70 ans.
    La journée s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités civiles et militaires.
    Le maire de Meximieux et son équipe municipale ont eu l’honneur d’accueillir Mary et Donald, deux enfants du général Davison, commandant l’avant-garde du 179ème régiment d’infanterie qui libéra Meximieux. La délégation américaine était aussi composée d’amis de la famille Davison, venus tout spécialement des États-Unis pour cette commémoration.

    Pour mémoire, Meximieux fut une des seules batailles de chars de la libération du Sud de la France, le théâtre de très violents combats qui opposèrent les forces allemandes aux forces américaines et aux différents groupes de maquisards. Le bilan fut très lourd avec 156 morts : 12 victimes civiles, 14 tués à Meximieux parmi les troupes du 179ème régiment d’infanterie de la 45ème division US, 30 maquisards et 100 Allemands.Le lieutenant Giraud, commandant de la compagnie Giraud  est décédé au cours de cette bataille. Neuf personnes furent déportées parmi les maquisards. Une centaine de combattants furent blessés et dix-huit immeubles furent détruits.

    70ème anniversaire de la commémoration de la bataille, en 2014.

    Claude Favre de Vaugelas

    (1585-1650)

    C’est la personnalité emblématique de Meximieux.

    Né à Meximieux en 1585, il dirigea les travaux de l’Académie Française et publia en 1647 des ” Remarques sur la Langue Française ”, pour régler la langue.

    Cet ouvrage, que saluèrent Boileau et Racine, fut l’œuvre principale de ce grammairien, issu d’une vieille famille d’origine Bressane.

    Antoine Favre, son père, devenu, par décision du Duc Charles-Emmanuel, 1er juge mage de la Bresse et du Bugey en Novembre 1584, fait construire ” La Rouge “, la maison du ” Vaugelas ” sur une terre appartenant à sa belle-mère tout près du ” Clos Favre “.

    Créé sénateur le 20 Juillet 1587 par Charles-Emmanuel 1er, il achètera à Humberte de Saix, veuve d’Antoine Cadenet, la Baronnie de Pérouges.

    Instruit par les jésuites, Claude fait un grand profit des langues latines, italiennes et espagnoles.

    En 1607, il entre au service du Duc de Nemours comme “officier domestique”.

    Vers 1611, il entame des relations avec le monde des lettres à Paris auprès des maîtres comme Malherbe, Honoré d’Urfé, le cardinal Du Perron ou Monseigneur Coëffeteau.

    C’est aussi à cette époque qu’il devient un habitué des salons de Madame de Rambouillet. Cette fréquentation lui permet de rencontrer l’élite du Paris cultivé.

    En 1612, Vaugelas faisait partie de l’ambassade qui se rendit en Espagne demander à sa Majesté très catholique la main de sa fille pour le roi Louis XIII. Page du Duc de Nemours, il était passé au service du Duc de Mayenne.

    L’Ambassadeur de la reine Marie de Médicis ne sachant pas l’espagnol avait besoin d’un interprète dévoué, sûr, zélé et discret, maîtrisant fort bien la langue espagnole, à chaque instant à ses côtés.

    Vaugelas espère que la cour de France fera sa fortune. Cela lui permettrait d’épouser la dame de ses pensées.

    A son retour à Paris, grâce à son ami Antoine des Hayes, il sera désormais considéré comme gentilhomme de la maison du Roi. Le Duc de Mayenne fera entériner cette promotion sans pour cela régler le problème de ses ressources. Il lui faudra attendre 1618 pour que le roi lui accorde une rente annuelle grâce à l’intervention de son père.

    En 1624, à la mort de son père, il devient Baron de Pérouges. C’est en 1625 qu’il commence la traduction de ” la vie d’Alexandre le Grand ” de Quinte Curce. Cette traduction lui demandera vingt ans de travail.

    C’est en 1626, qu’il rentre au service de Gaston d’Orléans avec une charge d’ordinaire dans la maison.

    En 1627, Vaugelas, qui ne touche toujours pas sa pension est criblé de dettes.  Il vend sa baronnie de Pérouges à Alexandre de Falaise.

    Le Cardinal de Richelieu fonde en 1634, l’Académie Française. Vaugelas est reçu au 32ème fauteuil : le 4 Décembre 1634. Il commence la lettre ” A ” du dictionnaire en 1639.

    En 1647, il publie son ouvrage de référence pour le français ” Les remarques sur la langue Française “.

    Le 26 Février 1650, Claude Favre de Vaugelas meurt d’un mal dont il souffrait depuis plusieurs années.

    Le Vieux Château

    Situé en bordure de la moraine de Dombes, dominant la plaine de l’Ain et la commune, le château de Meximieux a une histoire riche de près de mille ans. Il est situé au cœur d’un écrin de verdure de cinq hectares accessibles au public l’ensemble étant depuis 2014 la propriété de la ville de Meximieux.

    C’est l’archevêque de Lyon qui a fondé le château vers 1070. Sans doute a-t-il été construit au début pour partie en bois, la construction en pierre s’étant développée surtout après la première croisade (1096), sur le modèle des châteaux forts du Moyen-Orient. En 1308, l’archevêque cède Meximieux et son château au sire de Beaujeu. Ils passent en 1327 aux mains du comte de Vienne, le « dauphin », puis en 1355 au comte de Savoie, avant un rattachement à la France en 1601. Deux familles ont détenu le château pendant de longues périodes : les Mareschal (à l’époque savoyarde, de 1371 à 1520, barons à partir de 1514) et les Tocquet de Montgeffond (de 1650 jusqu’à la révolution). Le seigneur de Meximieux devient marquis au XVIIè siècle. Le dernier marquis, Ennemond Tocquet de Montgeffond a été fusillé le 26 décembre 1793 pour sa participation à la révolte de Lyon. Le château est alors en partie démoli par les révolutionnaires. Eléonore de Blonay, qui en hérite, y séjournera peu. Elle le vend en 1865 à Claude Godard, un riche Meximiard qui a fait fortune au Mexique. C’est lui qui va engager de grands travaux de reconstruction pour donner à l’édifice son allure définitive. Certes, le château a perdu de sa superbe après les incendies de 1992, 2002 et 2011, mais il reste un témoin incontournable de l’histoire de Meximieux, sur un très beau site.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Petit Séminaire

    Le petit séminaire de Meximieux, dans lequel se trouve de nos jours la mairie, la bibliothèque et de nombreux logements, a influé pendant deux cents ans sur la vie de la commune. Dès 1802 Claude Joseph RUIVET, modeste curé de campagne, crée dans sa ville natale de Meximieux une petite maison d’éducation religieuse. Des dons de familles pieuses vont affluer, permettant au projet de prendre une autre envergure. Au fil du temps, des terrains sont achetés, des bâtiments construits. Devenu officiellement un collège religieux en 1814, la renommée de l’établissement d’enseignement privé Jean Marie VIANEY va franchir les frontières, accueillant jusqu’à trois cents élèves de la région mais aussi des américains. Cette institution, qui a été pendant longtemps le premier employeur de la ville avec les travaux confiés aux artisans, avec ses nombreux professeurs, cuisiniers, jardiniers, domestiques et religieuses a aussi vécu trois conflits, en étant transformé en hôpital militaire en 1814, et pendant les deux guerres mondiales. Il a même été le théâtre de combats sanglants entre les belligérants le 1er septembre 1944. Ce petit séminaire a formé de nombreux religieux catholiques de haut rang, et des personnes ayant réussi des carrières brillantes aussi bien dans le corps médical que dans la police ou l’armée. L’établissement a fermé ses portes en 1968, mais son architecture, aussi bien que son histoire riche en rebondissements et péripéties méritent d’être découverts.

    petit séminaire de Meximieux
    Le beffroi

    Comme un phare, l’ancien hôtel de ville attire le regard du visiteur qui arrive par la rue de Lyon et attise sa curiosité. Souvent confondu avec une église, le bâtiment d’origine a été construit en 1819 pour abriter une grenette à blé, la mairie, une salle commune, le bureau du juge de paix et même une prison. Réparé, modifié, remanié à plusieurs reprises en 1845, 1849, et 1898,  il sera inauguré le 23 juillet 1899 avec sa forme actuelle, mais hélas en ayant perdu son dôme si caractéristique. Le beffroi avait été endommagé par un tir d’obus pendant la bataille de Meximieux, il a été totalement refait en 1950. La mairie de Meximieux sera transférée au Petit Séminaire en mai 1980.  L’ancien hôtel de ville sera alors utilisé comme salle de réunion par la Poste le temps de la construction du nouveau bureau place Giraud et une association va y créer une salle de cinéma à l’étage. Depuis une importante restauration intérieure et extérieure en 2013, il abrite désormais un cinéma moderne offrant 166 places et, au rez-de-chaussée, le Syndicat d’Initiative qui propose des visites commentées pour découvrir ce bâtiment particulier, son histoire et son carillon à vingt cloches.

    Les moulins de Longevent

    SIX SIECLES DE LA VIE DES MOULINS DU LONGEVENT

    Historiquement, le Longevent qui marque la limite de territoire entre Pérouges et Meximieux n’était qu’un ruisseau naturel, objet de nombreux désaccords entre les deux communes et de procès entre les propriétaires terriens pour l’utilisation de l’eau. Descendant du plateau de Saint Eloi, la source d’eau principale était constituée par les trop pleins des étangs, notamment celui de Lansardière. Arrivées en bas de pente, les eaux s’écoulaient dans les zones marécageuses de la Cula et de Rossane, où l’on trouve de nos jours les stades de la prairie, d’importantes inondations se succédaient au rythme des crues du ruisseau. Le dénivelé important sur le parcours assurait en temps normal un courant suffisamment vif, c’est pourquoi il n’est pas surprenant que l’on trouve trace d’un moulin à eau installé le long du Longevent dès 1357. C’est jusqu’à cinq moulins à farine qui ont fonctionné sur une période de presque six cent ans, le dernier a arrêté son activité en 1974.

    La stéle Adolphe Messimy

    Quand l’on arrive à Meximieux, à l’intersection avec la route de Pérouges, se trouve un petit square aménagé sur lequel se trouve une stèle surmontée d’un buste d’Adolphe Messimy. Certes le Général Adolphe Marie Messimy a été un des chefs militaires de la première guerre mondiale. On lui a décerné les plus hautes distinctions dont le titre de Grand Officier de la Légion d’Honneur. Il a été Conseiller Général du canton, Député, Sénateur, ministre des Colonies, Ministre de la Guerre, auteur d’ouvrages de référence sur l’organisation des armées et alpiniste chevronné reconnu par ses paires ; mais il n’est pas né à Meximieux, il n’y a même jamais habité. Pourquoi cet hommage alors que c’est à Charnoz-sur-Ain qu’il résidait au château de Loyat, qu’il en a été le Maire, qu’il est décédé dans cette commune et est enterré au cimetière de Loyasse à Lyon ?

    Alors pourquoi ?  Cette histoire oubliée et peu banale méritait d’être racontée. Au décès du Général, un Comité Cantonal est créé par des habitants et les Maires du canton pour ouvrir une souscription visant à financer la construction d’un monument à la mémoire du grand homme, comme il était logique, à Charnoz-sur-Ain. Le Comité suscite l’adhésion de nombreux hommes politiques de l’Ain et d’officiers Généraux. Des fonds sont recueillis, le projet mené de mains de maitre, un sculpteur de Lyon, Louis Prost, propose une œuvre qui est acceptée et réalisée.  

    Un emplacement est décidé avec la municipalité de Charnoz, sur la petite place centrale de la commune. L’inauguration du monument est même prévue pour le courant du mois de novembre 1939. Hélas la Deuxième Guerre vient contrecarrer le projet qui est mis, on le comprend, en sommeil. En 1954, à l’initiative de M.Thibaut de Pérouges, précédemment Président du Comité de conservation du vieux Préouges, le projet et relancé car on a précieusement conservé et caché le buste de Messimy. Tout ne se passe pas pour le mieux avec la nouvelle municipalité de Charnoz qui a prévu d’autres évolutions pour la place de la commune et qui propose un autre emplacement qui selon les membres du comité ‘’est caché et inacceptable ‘’.

    Les discussions s’éternisent et chacun reste sur ses positions si bien que le 14 septembre 1954, le Secrétaire général Thibaut écrit au Maire de Meximieux, au nom du Comité, pour solliciter l’érection du monument sur la commune, précisant que les 7000 francs restant en caisse au Comité seraient remis pour participer aux frais. Le Conseil Municipal de Meximieux, par une délibération du 20 novembre 1954 approuve le projet pour l’érection du monument sur la commune. Mrs Dufour et Bourdat, Directeur et Inspecteur de la Reconstruction dans l’Ain se rendent donc à Meximieux pour examiner l’endroit le plus propice et suggèrent le terrain où se situait l’ancienne gendarmerie détruite pendant la bataille du 1 septembre 1944.

    Cette parcelle de 490 M2 avait été achetée par la commune au Conseil général qui en était propriétaire pour 1 franc symbolique en 1952, la municipalité ayant le projet d’y faire ériger une statue à la mémoire de Vaugelas (celle-ci sera finalement installée au pied de l’Hôtel de Ville en 1956). Par une lettre du 5 octobre 1954, la commune de Meximieux fait une demande de subvention au Conseil Général qui va accorder 300 000 francs. Le projet sera donc bouclé avec les 7000 francs du Comité, 100 000 francs de subvention de la commune et les 300 000 francs du Conseil Général. Finalement, le projet de monument est autorisé par un décret du ministère de l’Intérieur du 15 juillet 1955 publié au Journal Officiel le 21 juillet de la même année.  

    Adolphe Marie Messimy, fils de notaire, est né à Lyon le 31 janvier 1869. Après sa scolarité, il entre à l’école militaire de Saint Cyr en 1887 puis à sa sortie en 1889 il choisit le 13ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Il prépare le concours d’entrée à l’Ecole de Guerre et y est admis le 4 octobre 1894, étant affecté avec le grade de Capitaine à l’Etat Major de Lyon. L’affaire Dreyfus éclate et Messimy prends parti pour celui-ci. En désaccord avec sa hiérarchie, il se fait mettre en congé de longue durée et finalement envoi sa démission en août 1899. Rendu à la vie civile il travaille chez un agent de change et collabore dans plusieurs journaux en écrivant des articles sur les questions militaires. Remarqué pour ses connaissances et analyses, il collabore avec le Député Berteaux pour la rédaction du budget de guerre. Il entre en politique en se présentant dans le quatorzième arrondissement de Paris pour le parti radical socialiste et est élu Député en 1902. Il épouse la fille du professeur Cornil, Sénateur et membre de l’Académie de médecine et s’installe au château de Loyat à Charnoz, propriété de ses parents depuis 1879. Il est élu Maire de Charnoz en mai 1908 plus Conseiller Général du canton de Meximieux en 1910, Député de l’Ain de 1912 à 1919. Le 2 mars 1911 il est nommé ministre des Colonies et ministre de la Guerre le 27 juin 1911.  Au début de la Première Guerre il est Lieutenant Colonel, adjoint au Général Joffre et prends le commandement de deux divisions de Tirailleurs Marocains, Algériens et Tunisiens. Nommé général de Brigade le 12 septembre 1917.Il termine la guerre comme Commandant de la 162ème division d’infanterie. Retour en politique avec un poste de sénateur de l’Ain aux élections du 10 juin 1923.  Il va ensuite enchainer différentes missions comme Président de la commission des armées et des affaires étrangères, Vice-Président du Conseil Supérieur de l’exposition internationale de 1929. Il décède le premier septembre 1935.

     

    Meximieux, ville médaillée de la Résistance

    Le 5 septembre 2015, Meximieux a reçu le drapeau des communes médaillées de la Résistance de la part de Marsoulas (Haute-Garonne).

    C’était l’occasion de commémorer le 70ème anniversaire du décret conférant à la ville la médaille de la Résistance Française.

    Le 12 juin 1986, les maires des villes médaillées de la Résistance Française ont signé une déclaration solennelle les engageant à « assurer la pérennité du message de la Résistance Française incarnée par le Général de Gaulle et ses Compagnons et à entretenir entre les collectivités les liens particuliers d’amitié et de fraternité ».

    Depuis cette date, à tour de rôle et dans l’ordre alphabétique, les communes médaillées se transmettent le drapeau symbolisant leur attachement aux valeurs portées par la Résistance et la transmission de ces dernières.

    En septembre 2012 est née l’Association nationale des communes médaillées de la Résistance française, dont le siège social est établi au Mémorial de Caen.

    Les objectifs de l’association sont notamment de veiller à la sauvegarde de l’héritage du matériel culturel et moral de la Résistance (notamment au travers du Concours national de la Résistance et de la Déportation) ; de passer chaque année le drapeau de l’association entre les communes et le territoire médaillés de la Résistance en respectant l’ordre alphabétique ; d’établir et d’entretenir des relations avec l’association des communes “Compagnon de la Libération ».

    Meximieux, son blason

    Le blason de la ville de Meximieux :

    « d’or à la bande de gueules accompagnées de six coquilles de même en orle ».

    Ce blason et cette devise sont ceux de la famille Mareschal, dont les membres ont été seigneurs de Meximieux de 1371 à 1520.

    « Assez à temps »

    Meximieux, une ville jumelée avec Denkendorf en Allemagne

    Meximieux et Denkendorf, c’est une histoire qui dure !

     

    Cela fait déjà plus de 30 ans que nos villes sont jumelées et des liens chaleureux, étroits et solides se sont tissés entre nous.

    Denkendorf se situe dans le Bade-Wüttemberg, dans le sud de l’Allemagne. C’est une petite ville pleine de charme, d’environ 10 000 habitants.

    Ce jumelage apporte beaucoup aux habitants de Meximieux : dans nos écoles et nos collèges, d’abord. Mais pour les adultes aussi : c’est une incroyable opportunité d’ouverture sur une autre culture.

    Le Comité de Jumelage a permis de péréniser de nombreux témoignages d’amitié, avec entre autres l’accueil d’élèves de collège pour des échanges linguistiques, la traditionnelle fête de la bière, la fête des prunelles à Denkendorf, le marché de Noël, des rencontres sportives de football, de pétanque ou de hand ball. Mais aussi sur le plan culturel des concerts de musique et des échanges entre comités de fleurissement respectifs.

    Anniversaire des 20 ans du  jumelage

    Marché de  Noël à Denkendorf

    Meximieux, « ville marraine » de  l’Armée de terre

    Depuis toujours, Meximieux a créé des liens étroits avec le Régiment médical de La Valbonne

    Mais depuis peu, la ville de Meximieux est officiellement agréée « Ville Marraine de l’Armée de terre », comme 120 autres communes de France.

    L’autorité militaire et la ville de Meximieux s’efforcent à rechercher constamment des opportunités visant à maintenir et développer les échanges entre les habitants de Meximieux et les militaires du régiment de La Valbonne.

    Un élu de Meximieux a d’ailleurs été désigné par arrêté municipal pour assurer le suivi des relations.

    Concrètement, ce partenariat peut s’exercer de nombreuses manières par  :

    • des échanges sportifs
    • des événements culturels
    • une présence accrue et privilégiée de l’unité militaire aux cérémonies et commémorations
    • l’organisation pour les élus municipaux de journées d’information ou de démonstration sur les capacités militaires, les missions et les enjeux de la défense.

    Pour tout savoir sur la vie municipale à Meximieux.